Le Musée d’arts de Nantes consacre actuellement une exposition à l’œuvre de James Turrell, plasticien américain contemporain né et élevé dans une famille quaker — ce qui explique peut-être en partie l’omniprésence du thème de la lumière dans son œuvre. Lise y a fait un tour et nous en a rapporté ces quelques impressions.
L’expérience de la lumière chère à la foi quaker traverse l’œuvre de Turrell : Cherry (1998) et son espace autonome plongé dans la pénombre ; Awakening (2006) et ses variations de couleurs. L’acquisition du cratère de Roden, en Arizona, projette Turrell dans une recherche d’esthétique cosmogonique encore inachevée.
Sensibilité de complémentarités, Turrell associe quakerisme et protestantisme, art et nature, immobilité et mouvement, obscurité et lumière.
Qu’elle soit… et elle fut !
Pour en savoir plus sur l’œuvre de James Turrell et ses liens avec le quakerisme, on peut lire par exemple, en français, cet article richement illustré de la plateforme Thisissocontemporary.fr ou, en anglais, cet autre d’Helen Meads.
Lise Pécaud-Vermeil est sympathisante du groupe de Nantes